
« C’était trop. Trop vite, trop tôt. Trop peu préparé à ce nouvel assaut de souffrance et de regrets. Trop de colère contre le destin. Trop de morts. Trop de prières et de miséricorde. Trop de Toussaint aux beaux jours. Trop de plus jamais. » En l’espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l’auteur. Tandis qu’ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l’histoire de la famille
Merci à Jérôme GARCIN, d’avoir partagé cette douleur avec retenue et finesse. Tout au long de la lecture, j’ai ressenti cette douleur, ressenti les larmes de l’auteur lors de l’écriture. Ce n’est pas un livre triste, c’est le partage d’une peine tellement personnelle et si universelle. Celle de perdre les êtres chers, ces êtres irremplaçables qui laissent dans votre âme un vide que rien ne saurait combler. Il reste les souvenirs et les rires, les éclats de vie et les orages. Il nous reste le sourire radieux des moments heureux. Alors aimons ces êtres si importants pour nous avant qu’ils soient des souvenirs, radieux certainement mais des souvenirs quand même.