Peter Gabriel i/o

Après des années d’attente, 21 ans, Peter Gabriel nous offre son dernier travail. Des chansons présentées au fur et à mesure tout au long de l’année.

Un album méditatif parsemé de moments plus rythmés, mais c’est du Peter Gabriel reconnaissable entre des milliers d’autres. N’est ce pas la signature des plus grands: reconnaissables de suite et à chaque fois différents ? Le disque commence avec  Panopticom, chanson dans le pur style de Peter Gabriel, rappelant les chansons de SO, sur le contrôle des données mondiales, l’état de la planète et se termine sur live and let live, ballade sur le pardon et la tolérance. Il y a une mélancolie joyeuse dans toutes ces chansons, une joie un peu difficile mais qui a tellement envie de sourire à la vie.

Pour chaque chanson, il existe deux versions : dark side mix et le bright side mix.

Un disque à écouter plusieurs fois pour en savourer la profondeur et la saisir toujours un peu plus. Un artiste différent mais indispensable.

« De ton ami dis du bien, de ton ennemi ne dis rien »

proverbe arabe

Il nous faut soigner nos amis, non pas par intérêt, mais simplement parce que se sont nos amis, nos compagnons de route. Combien d’amis avons nous réèllement ? Peu, pas assez trop ou juste ce qu’il faut ? à chacun de répondre à cette question. Mais les amis sont la pour vous, dans l’instant, sans jugement et sans autre envie que prendre soin de vous, même s’il faut vous sermonner pour cela. Et chaque mot d’un ami est précieux car il est parti du coeur et il va arriver dans le vôtre. De nos amis il nous faut dire du bien car il est dur de perdre un ami. Il est dur de ne plus avoir son regard fraternel et complice. Soyons égoiste, prenons soin de nos amis car il sont essentiels pour nous et c’est certainement réciproque.

N e disons rien de nos ennemis, ils n’en valent pas la peine. Laissons les médire sur nous et ne perdons pas de temps à les éouter ou en parler. Que de temps perdu à parler de nos ennemis, il y a tellement de belles choses à faire sans perdre son temps avec eux. Ces personnes qui aiment médire des autres et les rabaisser aux yeux des autres. Oublions les toxiques et chérissons nos amis.

MODIANO – la danseuse

« La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu’à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d’occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs… Une odeur particulière de vieux bois, de lavande et de sueur. »

Le dernier Modiano tricote le même fil. celui du souvenir, du je ne sais quoi et du presque rien. le fil du souvenir, celui de Paris, jadis. Des souvenirs incertains qui au hasard d’une rue vous reviennent, au hasard d’une rencontre s’éclairent. De peu de mots l’essentiel ressort, de peu de mots, des éclats de vies passent. Ces moments se sont vraiment vrais ou ne sont ils que de l’imagination ? qu’importe. Cette douce musique est pour le lecteur, un moment court, 100 pages, mais essentiel. Ce sont aussi nos moments, nos souvenirs qui effleurent notre présent. Modiano caresse de son regard son passé et en lisant nous caressons le nôtre.

Citation du jour

« faites attention à ce que vous voulez car vous l’aurez » proverbe chinois

C’est un paradoxe : il faudrait faire attention à ce qu’on l’on veut car on l’aura. Mais n’est ce pas l’objectif ? Pourtant ne devons nous pas faire attention à nos choix ? Car il faudra vivre avec les conséquences. Nous ne mesurons pas toujours la suite des choix que nous faisons et surtout nous ne mesurons pas que nous ne sommes pas toujours capable d’assumer les conséquences. Il n’est pas difficile de désirer ou de vouloir mais il est bien plus ardu de vivre avec les suites de nos choix. Nous avons le désir de partir au loin, de ne plus être dépendant d’une autorité alors pourquoi ne pas obéir à cette envie qui nait en nous ? Peut être que le prix à payer est trop important. Toute action, toute chose à un prix que nous devons honorer. Que ce soit par des Sacrifices ou une liberté restreinte. Partir au loin, c’est perdre ses racines et ses amis, ne plus dépendre d’une autorité c’est parfois se retrouver seul face à de hautes responsabilités. Qu’importe nos choix? ses conséquences, si ces choix sont assumés et leurs conséquences acceptées les yeux ouverts. Nous aurons alors ce que nous désirons et c’est un vrai choix : celui de maitriser son destin. L e chemin est dégagé s’il est éclairé par la clairvoyance.

Film

Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour.

Une comédie épatante, amusante et théatrale. Des bons dialogues et des acteurs qui s’amusent et qui sont bons, même Dany boon. Un excellent moment réjouissant et totalement amoral. Le crime profite à tous et surtout au spectateur.

Chanson du jour

Cashed up and all set It’s a lock-in here until he says so A little bump from a car key Sit back darling, it’s all about us Forget the losers, forget the morning Put a tune on, and put your feet up It was my idea, I hope you know that We’re gonna have this, I’m the one now Run a red light Forget the morning This is tonight It’s the bar take not the door split A few weeks and I can work it Keep it simple, keep the same crowd We’re on the inside, I’m the one now Yeah I’m the one now It’s 2am, we’re leaving loudly Wake the neighbours, we won’t come quietly They’ll all know my name soon Anyway, anyway, anyway, anyway Run a red light Forget the morning This is tonight

Citation du jour

« L’oreille est le chemin du coeur » VOLTAIRE

Savoir écouter l’autre, c’est difficile tant nous sommes tournés vers nous même. Savoir écouter l’autre c’est sacrifier, pour un moment, son égo afin de laisser cet autre venir et offrir ses mots, ses soucis, ses peurs ou simplement ses reflexions. Au delà du respect que nous offrons à celui qui a confiance en nous pour accepter de nous parler, de nous offrir ses émotions, écouter c’est ouvrir son coeur. Ecouter c’est demeurer dans le silence, car c’est avec lui que nous savons écouter. En silence, le coeur ouvert, nous sommes prêts à recevoir l’autre et alors il va aussi nous ouvrir son coeur. Ecouter est le chemin pour demeurer dans un échange fait de respect mutuel et ce sans jugement. Celui qui écoute doit le faire sans jugement, celui qui écoute doit le faire sans vouloir utiliser les mots de l’autre pour le fustiger. Ecouter c’est aussi être exigeant vis à vis de l’autre. Oser lui parler, oser lui dire non. Le respect de celui qui ose s’offrir est de l’écouter et de savoir lui dire notre vérité. Non pas la vérité mais uniquement la nôtre, subjective mais parfois si utile.

Musique

I stand and look out on the dark plain Where the moon is rising

And the hydrofoils are coming back in From the past silence. Where things they don’t exist And we’re all in this together ’till the end . Where the pearly gates remain open And welcome me home Cause the time I came to California, I died At the hands of the coasting queen Where things they don’t exist And we’re all in this together ’till the end ‘Till the end Evermore. Should I ask you? (Should I ask you?) For forgiveness? (Forgiveness?) And open my heart? If I say these words will you listen Or leave me here in the dark .Where things they don’t exist And we’re all in this together ’till the end ‘Till the end Where things they don’t exist And we’re all in this together ’till the end ‘Till the end